Depuis 2017, le groupe Retissons du lien pose une réflexion sur ce qui « nous » est arrivé. La quinzaine de personnes qui composent ce groupe a été confrontée de manière abrupte et/ou violente à la radicalisation qui mène à la violence, que ce soient les familles concernées par l’engagement d’un des leurs dans l’idéologie djihadiste ou les personnes endeuillées et rescapés des attentats de Paris et de Bruxelles. Penser ensemble pour agir en commun, c’est transformer la violence destructrice en énergie créatrice.
Méthodologie
Travaux de Sociologie clinique
La méthodologie est dans la lignée des groupes d‘implication et de recherche en sociologie clinique (https://www.sociologieclinique.org). La nature de ce groupe est cependant particulière. Elle sort des références habituelles. Pour le qualifier, nous reprenons une phrase de Boris Cyrulnik : Pour métamorphoser l’horreur, il faut créer des lieux où s’exprime l’émotion. Une resocialisation, "comme si de rien n’était" souligne la blessure, alors que la transformation se fait sans peine dès qu’on peut la dessiner, la mettre en scène, en faire un récit ou une revendication militante. Relais et appuis méthodologiques : www.extremismes-violents.be)
Isabelle Seret est journaliste, sociologue clinicienne formée à la victimologie. Elle accompagne des jeunes et des familles confrontés à la radicalisation pour les mobiliser dans des programmes de pré...
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer une meilleure expérience sur notre site grâce à l'analyse de votre navigation (Google Analytics)